Cette nouvelle édition du rapport de l’Observatoire est l’occasion de revenir sur l’état de la résilience de l’Internet français durant l’année 2016. Il s’agit du sixième rapport de l’Observatoire rédigé par l’ANSSI.
– BGP, qui est le protocole permettant l’acheminement des données grâce aux annonces de routage ;
– DNS, qui permet, notamment, de réaliser la correspondance entre un nom de domaine et une adresse IP ;
– SSL/TLS, qui est le protocole mis en œuvre pour protéger les communications entre un internaute et un serveur web ;
– vecteurs potentiels d’attaques DDoS en France.
– les signatures de certificats HTTPS avec l’algorithme SHA-1 ont quasiment disparu des sites en .fr au profit de signatures SHA-2. La forte implication des navigateurs web dans le signalement des risques induits par SHA-1 a eu un impact significatif sur cette tendance ;
– la situation concernant l’application des bonnes pratiques d’exploitation pour IPv6 tend à stagner malgré un nombre croissant d’acteurs. L’observatoire déplore le fait que l’application des bonnes pratiques vue en IPv4 est moins systématique en ce qui concerne IPv6 ;
– les signalements de potentiels vecteurs d’attaques DDoS aux opérateurs portent leurs fruits. Toutefois, l’application des correctifs se fait exclusivement sur les parcs d’équipement en place, et pas à venir. Le nombre de vecteurs d’attaques DDoS diminue bien, mais moins qu’attendu.
L’observatoire renouvelle ses encouragements aux acteurs de l’Internet concernant l’appropriation des bonnes pratiques d’ingénierie admises pour les protocoles BGP, DNS, TLS, et d’être vigilants en ce qui concerne les protocoles pouvant être exploités dans le cadre d’attaques DDoS.
– surveiller les annonces de préfixes et se tenir prêt à réagir aux usurpations ;
– diversifier le nombre de serveurs SMTP et DNS afin d’améliorer la robustesse de l’infrastructure ;
– appliquer les bonnes pratiques notamment celles rappelées dans ce document, pour limiter les effets des pannes et des erreurs d’exploitation ;
– poursuivre les déploiements d’IPv6, de DNSSEC, et de la RPKI, afin de développer les compétences et d’anticiper d’éventuels problèmes opérationnels ;
– anticiper les attaques DDoS en acquérant une solution de dépollution ou souscrire à une offre via un prestataire.
Résilience de l’Internet- Rapport 2016
Résilience de l’Internet- Rapport 2016
Résilience de l’Internet- Rapport 2016
Résilience de l’Internet – rapport 2015
Résilience de l’Internet – rapport 2015
Résilience de l’Internet – rapport 2015
Résilience de l’Internet – rapport 2014
Résilience de l’Internet – rapport 2014
Résilience de l’Internet – rapport 2014
Résilience de l’Internet – rapport 2013
Résilience de l’Internet – rapport 2012
Résilience de l’Internet – rapport 2011
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