Au terme d’un master en droit du numérique, il décide de conclure ce cursus par un mémoire sur le droit de la cryptologie. Et pour cela, il lui faut rencontrer des experts. C’est alors « naturellement » qu’il vient à croiser le chemin de l’ANSSI. Séduit par ce qu’il découvre, il postule pour son stage de fin d’études en 2015. Son histoire avec l’institution débute quelques jours plus tard.
À l’ANSSI, un juriste a un rôle unique : il n’applique pas seulement le droit, il le crée
![](/images/illustration-thomas.png)
Après six mois de stage au cours duquel, il a « appris plus qu’en trois ans d’études », Thomas souhaite poursuivre son aventure à l’ANSSI alors qu'un poste vient de se libérer. Bis repetita : il postule et est embauché. Le voici donc juriste dans un service, au rôle essentiel pour la réalisation des missions de l’ANSSI.
« Qu’on se le dise d’emblée : il n’y a aucune journée type ». Thomas ne sait jamais à l’avance de quoi demain sera fait : « du coup, il n‘y a aucune lassitude ».
En travaillant pour le service public, Thomas ne fait pas qu’appliquer le droit : il contribue à le créer. Pour participer à l’instauration de nouvelles réglementations, le jeune juriste collabore chaque jour avec les experts de tous les départements de l’ANSSI, auxquels il apporte son savoir tout en apprenant d’eux. « Il faut voir cela comme un marché équitable. »
Thomas exerce un métier exigeant, certes, mais pour lequel il se passionne. Car il ne se considère pas simple juriste, mais « juriste pour l’État ». Et pour lui, ça change tout.