A l’issue de ses études de droit et de géopolitique, Marc-Antoine intègre l’Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr.
Après avoir servi en unité de combat durant une dizaine d’années, il développe une curiosité pour le monde de
l’immatériel et du cyberespace. S’il n’avait à l’époque pas conscience que des militaires pouvaient servir à l’ANSSI,
la possibilité de rejoindre l’Agence l’intéresse rapidement. Pour lui, c’est non seulement l’opportunité d’en apprendre
davantage sur le développement du monde numérique comme un champ d’affrontements à part entière, mais aussi celle de se
remettre en question dans ce domaine exigeant : « je souhaitais saisir l’opportunité de découvrir et comprendre ce qui
relève de la sécurité des systèmes d’information, et de tout ce qui en découle comme les opérations de cyberdéfense,
le défi représenté par les ingérences étrangères sous toutes leurs formes et plus largement les questions ayant trait
à la souveraineté numérique »
Au sein de l’ANSSI, Marc-Antoine retrouve un environnement très exigeant, qui met en lumière des enjeux souvent complexes.
Mais également des situations opérationnelles intenses avec une réelle dialectique entre attaquants et défenseurs. Enfin,
une remarquable ambiance de travail, à la fois stimulante intellectuellement et engageante professionnellement.
Cette appétence pour le travail en équipe lui permet, à l’Agence, d’agréger les forces avec méthode et stratégie pour
« construire une action collective puissante ».
L’ANSSI, c’est l’agrégation de 620 métiers et personnalités différents, qui ont en commun le sens du service de l’État. Ce sont tous des passionnés qui veulent partager leur savoir.
Au quotidien, Marc-Antoine voit sa fonction de conseiller comme celle d’un « facilitateur ou d’un coordonnateur » pour appuyer des équipes pluridisciplinaires dans le développement de réponses pertinentes face à certaines grandes menaces ou grands enjeux. Au sein de la cellule, c’est notamment la valorisation des connaissances et expertises à l’Agence qui suscite son intérêt. « Cette place au sein de la direction générale me donne l’opportunité de traiter des sujets riches, avec une attention toujours portée sur l’impératif du travail transverse ». L’une de ses grandes sources de satisfaction demeure la profondeur du sujet de la cybersécurité, qu’il continue de découvrir chaque jour : « Si je devais quitter l’ANSSI dans 10 ans, je me dirais que je ne connais finalement que 25 % du sujet, tellement c’est vaste, évolutif et passionnant ».
