Emeric intègre une école d’ingénieur en informatique avec une spécialisation en sécurité puis rejoint un cabinet de conseil spécialisé en sécurité informatique. Deux ans plus tard, il rejoint le ministère de la Défense au poste d’adjoint au fonctionnaire de la sécurité des systèmes d’information, une fonction dont il a “toujours rêvé”. Mais l’aspect “opérationnel du métier” lui manque. Cette envie le pousse à rejoindre l’ANSSI en 2015, où il a rapidement l’opportunité de devenir chef de bureau : “c’est quelque chose qui, de l’extérieur, avait l’air passionnant, et je ne me suis pas trompé” confirme-t-il.
C’est cool de bosser ici pour plusieurs raisons ; une des raisons c’est qu’on se sent très proche de l’actualité
Travailler à l’ANSSI lui permet de “voir comment ça se passe au quotidien, au jour le jour, quand il y a des attaques informatiques, quand il faut y répondre, quand il faut essayer de les éviter” souligne-t-il.
Son goût pour l'actualité, Emeric le cultive au quotidien dans son travail avec un sentiment de fierté. Lorsque l’ANSSI émet des avis de sécurité ou intervient en réponse à un incident, “généralement les retours publics sont très positifs.” Pour lui l’ANSSI a une « aura », qui se justifie par le haut niveau d’expertise que les agents développent dans leur domaine de compétences et partagent. Il le confie : “en tant que manager c’est extraordinaire de pouvoir travailler dans ces conditions.”
