Cette prise de conscience s’accompagne naturellement de la prise en compte du sujet dans différentes enceintes internationales : Union européenne, Organisation des Nations unies (ONU), G7, G20, Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN), négociations commerciales internationales en cours…
L’ANSSI, qui a pour mission de contribuer aux travaux internationaux sur la cybersécurité de par son décret de 2011, participe à la définition et à la promotion des positions françaises dans ces enceintes, en étroite coordination avec les autres acteurs nationaux (ministère de l’Europe et des affaires étrangères, secrétariat général aux affaires européennes, ministère des armées, ministère de l’économie, de l’industrie et de l’emploi…).
Suite à la sortie de la Revue de cyberdéfense le 15 mars 2018, l’ANSSI et le MEAE ont également défini ensemble l’ambition française visant à préciser et à renforcer les responsabilités spécifiques des acteurs privés dans la stabilité du cyberespace.
Cette initiative part d’un constat sur le rôle inédit joué par des acteurs non-étatiques dans un cyberespace où les règles de comportement ne sont pas encore clairement définies. Plusieurs pistes d’action continueront d’être explorées dans les mois à venir, en concertation avec les acteurs privés :