Avant de savoir les utiliser, j’ai commencé par les casser (sous DOS, parce que ce n’est pas drôle sinon). Plus tard, j’ai appris à les réparer. J’ai voulu en apprendre plus sur comment fonctionnait la technologie, connaitre ses forces et ses faiblesses.
Je ne souhaitais pas être passif. De plus, la cyber est, à mon sens, le fait de pouvoir détourner une fonctionnalité (informatique ou non) de son but primaire que ça soit dans un but salutaire ou malveillant. Et cela ouvre un monde plein de possibilités.
À l’origine, je voulais surtout savoir ce dont j’étais capable lors des préqualifications ayant relativement peu d’expériences sur les CTF, un challenge personnel en somme. Une fois les préqualifications finies, je me suis dit que la qualification était envisageable. Pouvoir participer à une compétition internationale en équipe de 10 en représentant la France, j’avoue que ça sonne comme un rêve.
Avec Lefnui, nous avons tout donné lors des qualifications jusqu’à la dernière minute. Ce qui a marché.
À notre niveau, nous sommes polyvalents sur les bases et la théorie de chaque catégorie. C’est au niveau de la pratique que nous nous différencions.
Depuis la sélection, je tente de me spécialiser en cryptographie, mais se replonger dans les mathématiques, c’est loin d’être évident. Que ma boite d’aspirine et \J [coach] en soient témoins.
Sinon je ne lâche rien. Une minute restante au compteur reste une minute pour avoir le temps de faire des points.
Ma devise en CTF ? « Un bon flag est un flag validé, et ce par n’importe quel moyen autorisé. »