Au regard de l’augmentation du nombre d’attaques informatiques notamment de types rançongiciel et hameçonnage, la prévention et l’assistance technique de proximité portées aux victimes d’actes de cybermalveillance – particuliers, entreprises (TPE/PME) et collectivités territoriales jusqu’alors non accompagnés – constitue un objectif prioritaire.
Le 18 juin 2015, au cours de la présentation de la stratégie numérique du gouvernement, le Premier ministre Manuel Valls annonçait la mise en place d’un dispositif national d’assistance aux victimes d’actes de cybermalveillance. Objectif confirmé le 16 octobre de la même année lors de son intervention relative à la Stratégie nationale pour la sécurité du numérique.
Le dispositif, incubé par l’ANSSI et copiloté avec le ministère de l’Intérieur, qui s’adresse gratuitement aux particuliers, aux entreprises et collectivités territoriales (hors OIV), a pour objectifs :
Ce dispositif s’appuie d’une part sur les prestataires techniques de proximité et d’autre part sur les réseaux existants au niveau territorial, qu’il s’agisse des administrations de I‘État (Gendarmerie, Police, représentants locaux de I’ANSSI) ou des collectivités et acteurs locaux (chambres consulaires, fédérations professionnelles, réseaux « transition numérique », etc.).
La plate-forme www.cybermalveillance.gouv.fr est disponible dès le 30 mai 2017 avec une phase expérimentale en Hauts-de-France, région représentative du territoire national par la diversité du taux d’urbanisation de ses départements et par l’implication des acteurs locaux dans la sécurité du numérique.
Elle propose deux parcours, un premier pour les victimes d’acte de cybermalveillance et un second pour les prestataires de services de proximité :
Un espace dédié à la sensibilisation des enjeux de la protection de la vie privée numérique est également accessible aux internautes. À terme, des campagnes de prévention seront lancées à l’échelle nationale.
Grâce au recueil de nombreuses statistiques, un observatoire sera créé en vue d’anticiper le risque numérique.
Pour remplir ces objectifs, un groupement d’intérêt public (GIP) a été constitué permettant l’implication financière et opérationnelle d’acteurs publics et privés.
Guillaume Poupard a été élu Président de l’Assemblée générale et du Conseil d’administration.
Jérôme Notin a été nommé, sur proposition de l’État, Directeur général du GIP.
Aux côtés du collège étatique, trois collèges représentant les parties prenantes ont été constitués en accord avec la convention constitutive : utilisateurs, prestataires de services de proximité et offreurs de solutions.
Tous les prestataires au niveau national peuvent d’ores et déjà s’inscrire sur la plate-forme.
Pour d’informations sur : www.cybermalveillance.gouv.fr
Dossier de presse : lancement de cybermalveillance.gouv.fr
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