L’Internet est une infrastructure essentielle pour les activités socio-économiques à l’échelle mondiale mais aussi nationale et locale. Aussi une panne majeure pourrait considérablement affecter la bonne marche de la France et de son économie. Pour mieux en juger, l’observatoire de la résilience de l’Internet français, composé des grands acteurs du réseau dont l’Afnic et les opérateurs, s’intéresse à étudier cet ensemble, souvent trop méconnu, qu’est l’Internet Français.
La résilience se définit comme l’aptitude à prévoir et à limiter, en amont et au mieux, les impacts d’un accident sur l’état d’un système. Apporter une vision cohérente et complète de l’Internet français, identifier les interactions et les dépendances entre les différents parties-prenantes font partie des principales missions de l’observatoire dans ce cadre. L’organisme est également chargé d’identifier et de mesurer des indicateurs pertinents et représentatifs de la résilience, d’en déterminer les bonnes pratiques et leur mise en application et de publier et diffuser ces résultats périodiquement.
Cette année, forte de son expérience sur les protocoles BGP et DNS, l’équipe de l’observatoire a étendu ses analyse à d’autres protocoles afin d’étendre son analyse. Le choix d’un nouvel indicateur s’est porté sur le protocole TLS qui permet de chiffrer les communications entre un serveur web et ses clients. Parmi les autres nouveautés à découvrir, une nouvelle méthodologie de détection des « réannonces » ou encore l’amélioration de l’étude des relais de messagerie via le protocole DNS.
Pour tout savoir de la résilience de l’Internet français, la dernière version du rapport de l’observatoire est aujourd’hui disponible.