Hameçonnage (Phishing) |
Vol d’identités ou d’informations confidentielles (codes d’accès, coordonnées bancaires) par subterfuge : un système d’authentification est simulé par un utilisateur malveillant, qui essaie alors de convaincre des usagers de l’utiliser et de communiquer des informations confidentielles, comme s’il s’agissait d’un système légitime.
Remarque : Les sites sont reproduits, après avoir été aspirés. L’utilisateur est souvent invité à visiter le site frauduleux par un courrier électronique.
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Hameçonnage ciblé (spearphishing) |
Cette attaque repose généralement sur une usurpation de l’identité de l’expéditeur, et procède par ingénierie sociale forte afin de lier l’objet du courriel et le corps du message à l’activité de la personne ou de l’organisation ciblée. Généralement, le courriel usurpe l’identité d’une personne morale (établissement financier, service public, concurrent…) ou d’une personne physique (collègue de travail, famille, ami…) dans le but de duper le destinataire qu’il invite à ouvrir une pièce jointe malveillante ou à suivre un lien vers un site Web malveillant. Une fois cette première machine contaminée, l’attaquant en prend le contrôle pour manœuvrer au sein du système d’information de l’organisation constituant la véritable cible (on parle ici « d’infiltration »).
Une fois sa première victime compromise, l’attaquant cherchera à obtenir des droits « d’administrateur » (on parle alors « d’escalade de privilèges ») pour pouvoir rebondir et s’implanter sur les postes de travail et les serveurs de l’organisation où sont stockées les informations convoitées. Cette manœuvre est également appelée « propagation latérale ». Une fois ses cibles atteintes, il recherchera les informations qu’il s’efforcera de capter le plus discrètement possible (on parle alors ici « d’exfiltration ») soit en une seule fois, en profitant d’une période de moindre surveillance du système (la nuit, durant les vacances scolaires, lors d’un pont…), soit de manière progressive plus insidieuse. Il prend généralement soin de toujours effacer derrière lui toute trace de son activité malveillante.
Voir aussi: |
Homme-au-milieu, entre-deux (Man-in-the-Middle, MITM) |
Catégorie d’attaque où une personne malveillante s’interpose dans un échange de manière transparente pour les utilisateurs ou les systèmes.
Remarques : La connexion est maintenue, soit en substituant les éléments transférés, soit en les réinjectant. Une attaque connue dans cette catégorie repose sur une compromission des tables ARP (ARP Poisoning). Contrer les attaques par le milieu est aussi l’un des objectifs des infrastructures de gestion de clés
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Homologation de sécurité |
L’homologation est délivrée par une autorité d’homologation pour un système d’information avant sa mise en service opérationnel. L’homologation permet d’identifier, d’atteindre puis de maintenir un niveau de risque de sécurité acceptable pour le système d’information considéré. Elle est imposée pour les systèmes d’information traitant des informations classifiées (IGI 1300) ou pour les télé-services dans le cadre du Référentiel Général de Sécurité (RGS). Dans le cadre des systèmes traitant des informations classifiées (IGI 1300), la décision d’homologation doit être communiquée à l’ANSSI. Dans le cadre des télé-services (RGS), la décision d’homologation doit être communiquée aux utilisateurs des télé-services. L’ANSSI peut, dans certains cas, être autorité d’homologation ou participer aux commissions d’homologation. La liste des homologations délivrées par l’ANSSI ou auxquelles elle a participé n’est pas publiée.
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