Un rançongiciel est un programme malveillant reçu par courriel ou mis à disposition sur un site Internet, qui provoque le chiffrement de tous les fichiers d’un ordinateur (et des fichiers accessibles en écriture sur les dossiers partagés si votre ordinateur est connecté à un réseau informatique). Il existe des moyens de prévenir et de remédier à ce rançongiciel.
Pour prévenir les risques
- Effectuez des sauvegardes fréquentes – ainsi, en cas de chiffrement du disque dur, une restauration des données sera possible.
- N’ouvrez pas les courriels dont vous n’êtes pas certain de l’expéditeur ; vérifiez l’adresse d’envoi. Méfiez-vous des courriels imitant les adresses de correspondants que vous connaissez : les attaquants peuvent avoir identifié leurs noms (organigramme d’une entreprise par exemple) pour vous induire en erreur. En cas de doute n’ouvrez pas les pièces jointes.
- Évitez l’ouverture de pièces jointes de type SCR ou CAB (extensions de compression actuellement utilisées dans la campagne CTB-LOCKER)
- N’ouvrez pas vos courriels, et ne naviguez pas depuis un compte ayant des autorisations « Administrateur ». Créez un compte « Utilisateur »
- Utilisez un antivirus et mettez régulièrement à jour sa base de signatures. De même, effectuez toutes les mises à jour logicielles et système.
En cas d’incident
- Déconnectez immédiatement votre poste de l’Internet (arrêt du WiFi, câble Ethernet débranché).
- Ne payez pas la rançon. Le paiement ne garantit en rien le déchiffrement de vos données et peut compromettre le moyen de paiement utilisé (notamment carte bancaire).
- Effectuez ou faites effectuer une restauration de votre ordinateur : il faut reformater le poste et réinstaller un système sain ; puis restaurer les copies de sauvegarde des fichiers perdus, lorsqu’elles sont disponibles.
- Portez plainte au commissariat de votre domicile.
Les utilisateurs plus aguerris pourront aussi :
- identifier le message malveillant et rechercher d’éventuelles copies envoyées à d’autres destinataires afin de les supprimer ;
- bloquer sur le serveur mandataire l’accès aux domaines ou URLs identifiés dans le message malveillant.
Pour plus d’informations, vous pouvez consulter l’alerte et le bulletin CERT-FR :